Les voyages en Russie sont aujourd'hui fortement compliqués par l'actualité.
Le gouvernement français déconseille les déplacements vers cette destination.
Et la logistique voyage globale est devenue plus contraignante.
Avant d'avancer dans votre projet de voyage en Russie, veuillez consulter notre blog.
Moscou - Vladivostok
Autonome
TRANSSIBERIEN AUTHENTIQUE
Programme de 15 jours
2 770 €
Vladivostok, littéralement “la ville qui domine l’Est” ou “le maître de l’Orient” est une ville récente. Lorsque l’Empire russe acquiert cette province maritime sur la côte pacifique en 1858, elle n’est quasi pas peuplée. Durant les années qui suivent, son développement est laborieux. Sa véritable naissance en tant que ville importante date finalement de 1903, lorsque l’ouverture de la ligne du transsibérien permet enfin de réaliser le voyage en train de Vladivostok à Moscou.
La gare de Vladivostok est donc l’extrémité orientale de ce qu’on appelle le Transsibérien. Sa première pierre fut posée en 1891, par le futur Nicolas II qui n’était pas encore tsar de toutes les Russies, n’ayant pas encore succédé à son père à la tête de l’Empire. L’apparence actuelle de la gare de Vladivostok date de 1912, lorsqu'elle fut rénovée par l’architecte Planson, dans un style évoquant celui de la gare de Yaroslavl, d’où partent la plupart des trains transsibériens. Aujourd’hui encore, la gare reste un bâtiment emblématique de la ville de Vladivostok.
"Vladivostok, c’est loin, mais c’est tout de même notre ville” disait Lénine. De fait, Vladivostok se trouve à presque 10 000 kilomètres de la capitale russe. Les moscovites qui réalisent un voyage en train vers Vladivostok parcourent 9 288 km exactement, comme le signale une stèle installée sur la plate-forme ferroviaire de la gare. Géographiquement, Vladivostok baignée par les eaux de la mer du Japon se trouve donc beaucoup plus près de Séoul (750 km) ou même Tokyo (1000 km).
Pourtant Vladivostok reste une ville très russe par son organisation et par l’état d’esprit de ses habitants. Il faut peut-être y voir une conséquence du fait que la ville fut longtemps une base militaire fermée aux étrangers. Ce n’est qu’en 1991 qu’elle s’ouvrit aux visiteurs internationaux. A partir de cette date, des voyageurs du monde entier se mirent à rêver du train qui traverse la Russie pour atteindre le bout du bout de l’Extrême-Orient russe. Dans le cœur des amateurs du Transsibérien le voyage en train vers Vladivostok se mit à concurrencer l’habituel Moscou-Pékin.
Pour tous les candidats au départ en transsibérien authentique la question se pose : faut-il prendre le train à Vladivostok, ou plutôt à Moscou ? Les deux projets ont leurs avantages.
Le principal argument en faveur d’un circuit en train Vladivostok-Moscou sera peut-être la gradation de la découverte : Vladivostok est une ville très intéressante, mais elle reste moins riche en découvertes que Moscou. On peut donc préférer “garder le meilleur pour la fin”. On peut aussi se rappeler que tout de suite après Vladivostok, le voyage en train Vladivostok-Moscou prévoit trois jours entiers à bord. Et que cette période peut être l’occasion de se remettre du fort décalage horaire.
A l’inverse, les partisans du voyage Moscou Vladivostok argumenteront que le voyage au départ de la capitale russe est moins fatiguant : rouler dans le sens inverse de la course le soleil permet en effet de gagner une heure de sommeil chaque jour !
Techniquement, il n’y a pas de raison de privilégier l’un ou l’autre itinéraire.
Tous les deux jours, le train russe Rossiya no 002Щ part de Moscou pour desservir Vladivostok. Et bien sûr, tous les deux jours, le voyage en train Vladivostok Moscou s'effectue à bord du no impair : Rossiya n°001M. Le Rossiya n’est bien sûr pas le seul train russe à rejoindre le terminus de la voie transsibérienne. Mais il est le plus connu des trains circulant à travers la Russie, car il réalise l’intégralité du voyage en train Vladivostok Moscou.